Depuis le mariage d’Emma, la jeune femme est progressivement insatisfaite. Son train de vie ne correspond pas à ce qu’elle avait toujours espéré. Tout ce qu’elle déteste pourrait passer au second plan si seulement elle aimait l’homme à ses côtés, mais c’est impossible.
Pourtant elle ne peut pas ignorer «l'intermittente lamentation de ce pauvre cœur». La vie avec Charles - de plus en plus monotone - n’aide pas Emma à se consoler. Elle n’est pas capable de réagir face à son mari, elle cherche alors son bonheur ailleurs. Elle commet l’adultère, mais même les rapports extraconjugaux ne lui suffisent pas. À l’origine, Emma était rêveuse et ambitieuse ; cependant, elle finit par se donner la mort. C’ est sa manière tragique à elle d’affronter le conflit intérieur entre passion et raison ; il faut choisir : soit on poursuit le rêve amoureux soit on s’adapte aux conventions sociales.
Pendant l’agonie d’Emma, Charles essaie de la garder en vie : «Charles était de l’autre côté, à genoux, les bras étendus vers Emma. Il avait pris ses mains et il les serrait, tressaillant à chaque battement de son cœur, comme au contrecoup d’une ruine qui tombe.» Ses efforts sont vains, elle meurt après une longue souffrance.
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| "La mort d'Emma Bovary" |
Mais un jour, il trouve une lettre de Rodolphe adressée à Emma, tombée à terre : «il [la] lut : « Du courage, Emma ! du courage ! Je ne veux pas faire le malheur de votre existence. » C’était la lettre de Rodolphe, tombée à terre entre des caisses, qui était restée là, et que le vent de la lucarne venait de pousser vers la porte. Et Charles demeura tout immobile et béant ».
Il comprend finalement que sa femme le trompait.
« Et Charles demeura tout immobile et béant à cette même place où jadis, encore plus pâle que lui, Emma, désespérée, avait voulu mourir.»
Ce n'est pas signé
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