Rodolphe : lui, un homme vil - par Ludovica Galli











Rodolphe c’est le seul qui comprenne Emma. Quand il a vu Emma pour la première fois,
il savait déjà que  son mari Charles et, par conséquent, son mariage l’ennuyaient.
Lui, l’amant, après avoir entendu ça, il sait comment  satisfaire l'héroïne avec ses manières,
il sait comment la séduire: “ses yeux, pleins de larmes, étincelaient comme des flammes sous l’onde ;
sa gorge haletait à coups rapides ; jamais il ne l’avait tant aimée” (mots d’Emma se référant à Rodolphe).
intérêt pour Emma est fondé sur son bel aspect et sur son charme sensuel. Il ne soucie pas de ses sentiments
à elle et après l’avoir séduite, il la quitte. Il est tellement cynique qu’il ne connaît pas de sentiment de culpabilité.
Tant il est vrai qu’il abandonne Emma à la veille de leur fuite “d’amour”. Il la quitte avec une lettre très fausse où
il essaie de trouver de bonnes excuses: “ Du courage, Emma ! du courage ! Je ne veux pas faire le malheur de
votre existence..”,  “j’agis dans son intérêt ; je suis honnête”, et encore “Je ne vous oublierai pas, croyez-le bien,
et j’aurai continuellement pour vous un dévouement profond ;
mais, un jour, tôt ou tard, cette ardeur (c’est là le sort des choses humaines) se fût diminuée, sans doute !”
Cependant, il ne cherche pas une femme à aimer, mais une liaison charnelle, il veut s’amuser: son intérêt pour Emma est fondé sur son bel aspect et sur son charme sensuel. Il ne soucie pas de ses sentiments à elle et après l’avoir séduite, il la quitte. Il est tellement cynique qu’il ne connaît pas de sentiment de culpabilité. Tant il est vrai qu’il abandonne Emma à la veille de leur fuite “d’amour”. Il la quitte avec une lettre très fausse où il essaie de trouver de bonnes excuses:
Du courage, Emma ! du courage ! Je ne veux pas faire le malheur de votre existence..”,  “j’agis dans son intérêt ; je suis honnête”, et encore “Je ne vous oublierai pas, croyez-le bien, et j’aurai continuellement pour vous un dévouement profond ; mais, un jour, tôt ou tard, cette ardeur (c’est là le sort des choses humaines) se fût diminuée, sans doute !”
Après avoir appris la nouvelle de la mort d’Emma, il rencontre Charles
“Un jour que Charles était allé au marché… il rencontre Rodolphe”.
Au début,  Rodolphe se trouve en difficulté à parler avec lui:
Rodolphe mâchait son cigare tout en causant
mais cela ne dure pas longtemps et il retourne à être le même être abject:
(“Rodolphe [...] le trouve bien débonnaire pour un homme dans sa situation, comique et même,
et un peu vil.”) Pour conclure notre discours on peut voir, à travers ces passages,
le caractère du personnage de Rodolphe : un homme qui fait le double jeu, vil et lâche
(par exemple quand il doit envoyer les lettres à Emma, ce n’est pas lui à les donner, mais un valet).
Dans l’épilogue,  l’auteur se moque de ce personnage,ayant recours à l’ironie,
et par bouche du narrateur  il dit : “Rodolphe [...]  avait conduit cette fatalité”.


par Ludovica Galli


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